Ça y est, vous avez décidé de sauter le pas et de partir à l’aventure, en solo !
Fini les organisations, discussions et prises de têtes interminables au sujet des vacances entre amis ou en famille; les vacances sont faites pour se reposer, et c’est l’occasion de faire le vide par une introspection, de se recentrer sur le plus important : vous-même. Vous avez mérité ce congé après votre dur labeur; alors offrez-vous cette récompense, c’est à la mode, prenez soin de vous !
Bien sûr, cela ne semble peut-être pas aussi amusant que de partir en groupe, et l’idée d’un apéro solo est moins attirante; mais il y a tellement de meilleurs bienfaits à s’évader seul(e), et croyez-moi, j’en ai fait ma principale activité !
Il y a tellement de bonnes choses à retirer d’une expérience vécue seul(e), et encore plus si vous décidez de la vivre sans réseaux sociaux !
Partir en pays étranger est en soi une première étape, c’est sortir de sa bulle de confort pour découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux paysages. Ainsi, déterminer sa destination est primordiale; tout dépend des envies du moments, de vos intérêts, du budget, de l’idée d’adaptation, etc.
La clé d’un voyage en solo : l’adaptation
Cependant, s’adapter est une autre paire de manches, surtout si l’on ne parle pas très bien anglais.
D’après une étude de 2018, la France n’arrive seulement que 38eme au classement mondial des pays non anglophones maîtrisant la langue…
Pourtant, les Français sont connus pour partir en vacances, avec plus de 66% d’entre nous qui sont partis en congé en 2018, c’est la preuve que l’on peut tout de même se faire comprendre à travers le monde.
Il faut alors relever des méthodes et astuces pour ne pas se ridiculiser ou encore se faire arnaquer face aux locaux !
Lorsque l’on voyage seul, nos sens sont aussi constamment éveillés. En effet, face à un nouvel environnement, nous n’avons aucun repères car tout est nouveau. Mais en étant seul(e), on peut alors prendre le temps d’observer et de contempler ce nouveau monde qui nous entoure.
On peut alors remarquer chez les locaux des gestes et attitudes communes, des façons de faire, un style vestimentaire particulier, etc.
Ces observations contribueront à adopter de nouvelles habitudes pour comprendre et imiter autrui. Ainsi, on peut se préparer et être à l’aise en abordant les autres sans violenter leurs habitudes.
Par exemple, on remarquera que dans la plupart des pays asiatiques les gens ne se touchent pas pour se saluer, on évitera donc de se pencher vers eux pour faire la bise, qui est une coutume particulièrement française.
De même pour les pays anglophones où l’on préférera le “hug” au bisou.
Bien sûr, cette observation demande une ouverture d’esprit plus attentive que la normale. En terre inconnue, on découvre tout d’un nouvel œil, et il faut savoir accepter et s’adapter aux couleurs locales.
Voyager seul, le pilier de l’ouverture d’esprit
Cette ouverture d’esprit vous permettra aussi de réfléchir sur vous-même et sur la façon d’aborder de nouvelles situations. En sortant de votre bulle de confort quotidienne vous apprendrez le dépassement de soi, c’est une compétence intra et interpersonnelle qui vous fera évoluer au niveau social, intellectuel mais aussi spirituel, et vous ne pourrez l’apprendre qu’en dehors des sentiers battus, à l’université de la vie!
Voyager seul(e) est alors une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie, pour une pause, ou pour vous aider à tourner une page de votre vie. C’est un moyen efficace pour vous sentir grandit et en paix avec vous-même. Ce n’est pas pour rien que beaucoup d’universités à travers le monde préconisent pour les jeunes des échanges internationaux, par exemple le programme Erasmus, ou la Gap year.
Et si vous n’êtes toujours pas convaincu(e), je vous conseille alors de vous inspirer des livres et films comme Mange, prie, aime, Into the wild, l’Alchimiste, La vie rêvée de Walter Mitty, Sur la route, etc.
N’oubliez pas que ce blog est aussi là pour vous aider !